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Le blog de SOUILHE

Questions réponses sur les cimetières et la législation funéraire

HISTOIRE DES CONCESSIONS DE LA VILLE D'AGEN

HISTOIRE DES concessions

DE LA VILLE D’agen.

 

C’est dans le registre des délibérations du conseil municipal, qu’une première demande de concession s’est faite le 5 février 1836 par la famille Flourens. (Deux m² au cimetière St. Hilaire, pour la somme de 50 francs et d’un versement d’une rente annuelle et perpétuelle de 25 francs au profit d’un établissement de bienfaisance.)

L’administration municipale fut chargée de la délimitation des concessions pour l’édification de monuments ou tombeaux :

Les concessions furent de deux classes à St. Hilaire et St. Foy :

- 1ère classe ne pas excéder 6 m² (2 sur 3m) 80 francs pour la caisse municipale et 160 francs dans celle de l’établissement de charité.

- 2ème classe ne pas excéder 15 m² (3x5m) 200 francs pour la caisse municipale et 400 francs pour l’établissement de charité.

Elles furent faite à titre perpétuel et restèrent le patrimoine exclusif des familles.

 

Le 25 février 1837, la municipalité accepta le fait des concessions temporaires pour une durée de 10 années. (6 francs le m² pour la commune et 12 francs pour les établissements de bienfaisance)

Les premières concessions furent accordées dans les deux cimetières de St. Foy et St. Hilaire, entre les années 1838 et 1848. (Une centaine furent accordées pour le prix de 120 francs)

 

Par la suite elles furent accordées à Gaillard à partir de 1850.

 

En 1865 suspension des concessions perpétuelles.

 

Durant la séance du conseil municipal du 11 mai 1872 la ville accorda à nouveau des concessions perpétuelles, mais décida d’augmenter le prix pour freiner la demande.

(Perpétuelle : 100 F le m² ; temporaire 30 ans : 60 F et les 15 ans : 30 F le m²)

 

Elle sont actuellement de deux sorte pour les constructibles : perpétuelles et 50 ans

De deux sorte pour les « pleines terre » : 15 ans et 30 ans

Pour les columbariums : 15, 30 ou 50 ans

 

Le champ commun ou terrain non concédé, ne représente, à l’heure actuelle qu’une très faible proportion de la surface du cimetière.

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